Écrire sans lecteur, bof. Ce serait un peu comme gueuler dans le désert. Et donc, oui, le nec plus ultra pour un auteur est d’être lu par des inconnus. Voilà mon rêve lorsque j’écris.
J’ai été édité plusieurs fois pour mes essais. Drôle de nom, ça, un « essai ». Pourquoi ce nom ? Parce que j’ai « essayé » d’expliquer ma vision du management, de la communication. Et ça m’a valu quatre bouquins à ce jour. Chouette. A chaque fois j’en ai été heureux.
Je suis donc un essayiste depuis bientôt quinze ans.
Aussi, lorsque certains de mes amis me félicitent pour mon roman terminé, je réponds systématiquement que allez, c’est quasi donné à tout le monde d’en écrire un. Le roman ne sera roman que s’il est reconnu roman. Par ses lecteurs. Et donc pour cela il faut le faire éditer. Et puis le vendre. Et puis, enfin, espérer qu’il soit apprécié. Je n’ai donc fait que le plus facile. Je ne suis pas un écrivain, pas encore, mais bien un « écrivenvain ». Depuis bien longtemps.
Eh bien, vendredi prochain, le 18 janvier, je ne le serai plus ! Bye bye l’écrivenvain. Oh, je ne serai pas devenu pour autant un écrivain avec un grand e accent aigu, non non. Plutôt, dirions-nous, un écrivainkeke.
Une de mes nouvelles va en effet être éditée, dans la collection Opuscules, de la maison d’édition Lamiroy, dirigée par Maxime Lamiroy, un joli nom qu’on croirait tiré des bédés de Tardy. Chassé-croisé, c’est le titre de ma nouvelle. 38 pages seulement. Mais quand même mes 38 premières pages d’écrivain édité.
On peut le commander ici, voire s’abonner à Opuscules. L’abonnement est génial d’ailleurs : tous les vendredis, un petit bouquin dans votre boite aux lettres.
Allez, encore un petit effort à faire à l’égard de ces messieurs dames les éditeurs. Pour que je ne reste pas trop longtemps un écrivainkeke.